Le championnat du monde de trottinette électrique : le nouveau grand évènement des sports mécaniques

Après Londres, les 14 et 15 mai, Sion en Suisse les 27 et 28 mai, la nouvelle grande compétition de trottinettes électriques, l’eSkootr continue son chemin pour arriver en Italie en juillet, en France en aout, en Espagne en septembre et aux Etats-Unis en octobre. Nous avons donc un championnat de 6 courses différentes et 10 écuries de 3 coureurs chacune qui s’affrontent. La première manche a été remportée par le Vaudois Matis Neyroud, malheureusement éliminé en quarts de finale sur le circuit sédunois et la seconde par Sara Cabrini qui s'est imposée, sur ce même circuit, devant le Français Aymar Vernay et l'Espagnol Marc Luna.

Ces 2 manches et les prochaines verront s’affronter 30 pilotes sur des engins électriques de 40 kilos pouvant aller à une vitesse de 100 km/h. Après 6 manches, avec des éliminations directes, seuls les 4 premiers de chaque manche accéderont à la suite de la compétition et ainsi de suite.

A l’origine de ce projet qui va révolutionner le monde de l’automobile, plusieurs grands champions à savoir Lucas Di Grassi co-fondateur du championnat, ancien pilote de Virgin Racing en 2011 et champion du monde de Formule Electrique en 2017, Nico Hülkenberg, pilote de F1 et patron d’une écurie, Nicolas Roche, ex-cycliste irlandais et Anthony Joshua, célèbre boxeur britannique et également responsable d’une écurie. Ils ont ainsi réfléchi et mis en place une nouvelle discipline basée sur 4 principes majeurs. Le premier est la neutralité carbone avec la durabilité, comme élément de base de la compétition. Un argument incontestable mis en avant par les fondateurs de l’Eskootr en présentant des trottinettes électriques puissantes tout en étant respectueuses de l’environnement avec des batteries recyclables, des pneus en caoutchouc naturel et une carrosserie en fibre également naturelle.

En effet, les trottinettes électriques utilisées dans la compétition sont toutes des scooters S1-X de très bonne qualité, qui grâce à leurs deux moteurs de 6kw peuvent atteindre une vitesse de pointe de 100 km/h, un second principe qui évite les écarts et met donc tous les concurrents au même niveau. Troisième et dernier principe qui révolutionne le sport auto et qui différencie cette discipline des autres, la parité entre les hommes et les femmes. Ainsi les courses sont mixtes avec 12 femmes et 18 hommes, tous des sportifs de haut niveau et de grands habitués des sports extrêmes qui s’affrontent pour remporter le premier trophée de champion du monde de l’eSC.

Mais ce n’est pas tout, cette nouvelle discipline veut susciter des vocations chez les jeunes de tous les milieux mais aussi donner une place à la micromobilité dans le monde des sports mécaniques. D’où la participation de plusieurs grands sportifs. Lucas di Grassi, ambassadeur du projet explique : "On veut inspirer et créer des vocations parmi les jeunes, leur montrer que c'est un sport motorisé durable qui peut être accessible à tout le monde, quel que soit son milieu social", il ajoute aussi que le " eSkootr Championship " se place parfaitement dans l’amplification des bénéfices de solutions de transport propres et durables dans notre vie de tous les jours. C’est le début d’un important et véritable bond de la micro-mobilité dans le sport mécanique".