18 Avril 2022
Depuis quelques années, les pompiers, les services sociaux et autres organismes compétents sont souvent solliciter par les proches ou les voisins d’une personne atteinte du syndrome de Diogène. Ces derniers, ne pouvant plus supporter les odeurs pestilentielles, les fuites d'eau ou encore la présence d'insectes dus à l’absence d’entretien de l’habitation et ne pouvant rien faire seuls face une telle dégénérescence de la situation, ils sont obligés de demander de l’aide. Mais là encore, il n’est pas évidant pour les services de la ville d’intervenir car souvent les Diogènes refusent toute intrusion chez eux. Certains ont accumulé tellement d’objets et de déchets qu’ils ne peuvent même plus passer d’une pièce à une autre de leur appartement dormant parfois sur des tas d’encombrants.
Malheureusement, cette maladie est de plus en plus courante. Elle touche les femmes et les hommes de tous les milieux sociaux, vivant en ville ou à la campagne, dans de grandes maisons ou de petits appartements. Elle peut, ainsi, se manifester à toute âge mais touche, toutefois, le plus souvent les personnes de plus 60 ans. Pour les aider, la ville ou les proches, peuvent faire appel à une société de débarras pour trier, désencombrer, nettoyer et désinfecter les lieux. La personne bénéficiera ensuite selon les cas, d’un suivi médico-social pour faciliter son retour chez elle et bien sûr éviter une éventuelle récidive.
Mais quel est donc exactement ce syndrome de Diogène ? Comment tenter de le soigner et comment prendre en charge l’appartement insalubre de la personne malade pour qu’il redevienne propre et habitable ?
La maladie de Diogène n’est pas une pathologie mais un trouble du comportement assez complexe qui conduit souvent les personnes à un isolement social prononcé, une négligence de leur hygiène corporelle et domestique et une tendance à l’accumulation d’objets et de déchets. Elles vivent généralement dans des logements insalubres et souvent dans un état de délabrement total. Ces malades n’arrivent donc pas à se débarrasser de leurs vieux meubles et autres objets cassés mais aussi de toutes les choses inutiles et même des leurs détritus qu’ils entassent années après année dans chaque coin et recoin de leur logement au point pour certains de ne plus voir le sol ou carrément de condamner des pièces et de ne plus pouvoir y entrer.
Les psychiatres appellent aussi ce syndrome de Diogène : la syllogomanie ou l’accumulation compulsive. Il fut décrit pour la première fois, en 1975, en Angleterre par le Dr Clark. Malheureusement, au jour d’aujourd’hui, nous ne savons pas quelle est la nature et la cause exacte de ce trouble. Il existe donc plusieurs hypothèses. Certains gériatres mettent en cause le stress et l’anxiété de prendre de l’âge, d’autres un simple choix de vie et d’autres un traumatisme vécu dans la petite enfance et qui refait surface à un âge souvent avancé se manifestant sous la forme d’un syndrome de Diogène. Il peut être déclenché par un choc comme une séparation, un décès, un changement brutal de situation…
Accompagner un malade ayant le syndrome de Diogène est assez difficile car il refusera toute aide de son entourage et même celle d’un proche d’où la nécessité de tenter un accompagnement, par des professionnels, à la fois social, psychologique et médical si son trouble est associé à une quelconque pathologie.
Ainsi, les Diogénes doivent impérativement être suivis par un psychologue ou un psychiatre voir même être internés dans un hôpital spécialisé pour certains où ils recevront les traitements nécessaires à savoir les neuroleptiques, anxiolytiques et antidépresseurs nécessaires à leur rétablissement. Ils peuvent également être placés en maison de retraite lorsqu’ils sont très âgés évitant ainsi le retour à l’isolement et permettant un meilleur encadrement et une prise en charge personnalisée.
Incontournable également au processus de rétablissement du patient, le rangement et le nettoyage du logement. En effet, les personnes atteintes du syndrome de Diogène ont beaucoup de mal à voir leurs affaires touchées, rangées, jetées et leur espace nettoyé. C’est donc leurs proches qui souvent doivent faire appel à des professionnels du débarras pour trier, désencombrer et surtout nettoyer et désinfecter les lieux.
A LIRE : Tout savoir sur le débarras d’un appartement dans le 93 en Seine Saint DenisQue le Diogène soit placé en maison de retraite ou qu’il reste vivre dans son appartement, le nettoyage et la désinfection du logement est indispensable. En effet, l’insalubrité avancée des lieux est synonyme de saleté, de prolifération de nuisibles (cafards, rongeurs, punaises de lit, puces…) mais aussi de danger de chute d’objets et d’incendie. C’est pourquoi, il est important de faire appel à des professionnels comme la société MDD Débarras exerçant à Paris et dans les différents départements d’Ile de France. Ses équipes de débarrasseurs assurent un service de désencombrement de qualité, rapide et pas très couteux.
En effet, la société de débarras à le matériel et le savoir-faire pour mettre à vide n’importe quel habitation ou local commercial appartenant à une personne atteinte du syndrome de Diogène. Elle se charge de trier les meubles, le linge, l’électroménager, les papiers et tous les autres encombrants. Elle va ensuite embarquer les déchets et les objets irrécupérables et les transporter vers les déchetteries et les centres de recyclage de votre région et mettre de côté les choses encore en bon état qui peuvent être gardé dans la maison. Elle s’occupera pour finir de faire le grand ménage et la désinfection de toutes les pièces : chambres à coucher, salle de bain, cuisine, cave, garage, jardin…Chaque mettre carré sera nettoyé y compris les fenêtres, les vitres, les placards…