Stray, un jeu vidéo pour les amoureux des chats

BlueTwelve est au centre des attentions aujourd’hui. En effet, ce petit studio du sud de la France lance Stray, son premier jeu vidéo disponible sur PC et également pour tous les détenteurs de consoles et notamment de PlayStation 4 et 5. Dans la peau d’un chat, ce jeu d’aventure nous emmène dans les ruelles sombres et inquiétantes d’une cyber-cité perdue peuplée de robots excentriques. Il nous fait découvrir le monde, de manière très ludique, à travers les yeux d’un chat errant tentant de retrouver sa maison.

Tout commence bien, notre chat roux, sans nom, est sous un pont entouré des siens et heureux lorsque d’un seul coup, lors d’une chute, il est malencontreusement séparé de sa famille et se retrouve, seul, dans une cité coupée du monde, habitée par des robots et sans aucune lumière. Là, notre matou fait la connaissance de B12, un drone amnésique qui lui servira de guide et d’interprète tout le long de sa quête pour retrouver son chemin et rejoindre ses congénères. Le duo va devoir multiplier les missions pour résoudre des énigmes posées par leur environnement pour tenter de percer un ancien mystère et remonter à la surface. Il devra également affronter des ennemis et notamment les Zurks, une sorte de tardigrades roses de la taille de rats qui dévorent chat et robots et qui ne peuvent être vaincus que par un coup de lumière violette.

Ainsi, les aventures proposées par Stray à travers ce petit félin sont nombreuses et plairont aux petits comme aux grands. Les décors en 4K sont magnifiques et font passer le joueur dans des égouts et des appartements où joue sans cesse une musique lounge hypnotique mais aussi sur les toits et dans les ruelles d’une cité, qu’on dirait, tout droit sortie d’une ville médiévale.

Notre héro miaule sur commande, se frotte à tout être amical, fait ses griffes sur les portes, divans et tapis et même de petites siestes de temps en temps sur un coussin ou un lit confortable. Son ronronnement est ingénieusement reproduit par la manette de jeu, tout comme la texture de ce qu’il griffe qui se reflète dans des niveaux variables dans la résistance des gâchettes. Pour aider son robot à retrouver la mémoire, le chat inspecte tous les coins et recoins de la cité. Il profite aussi de la verticalité de la map pour descendre d’un espace surélevé en grimpant dans un seau tiré par une corde ou encore escalader tout un tas de gouttières qui ornent les murs de la fameuse cité.

Notons que le jeu est plutôt bien fait et assez facile à jouer. Les développeurs ont ainsi choisi d’encadrer chaque bond vers une nouvelle plateforme. Selon eux, rater un saut n’est pas digne d’un chat, d’où leur décision de faire un "…compromis où tous les sauts seront réussis". Un peu frustrant pour certains joueurs qui auraient aimé être plus libres de leurs mouvements et jouer pleinement leur rôle de chat. Mais malgré ce petit bémol, Stray est un excellent jeu surtout pour les amoureux de cet animal. Il est inventif et audacieux, ces graphismes sont de haut niveau et cadres parfaitement avec une console PS5, le scénario est bien trouvé et intrigant et ce qui est sûr c’est que l’on peut y passer une bonne dizaine d’heures à se prendre pour un matou qui doit sauver le monde.